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Puisqu'il nous faut passer plus de temps que prévu à Lisbonne, nous avons décidé après quelques jours à Cascais de retourner à Oeiras, la première marina où nous avions atterri en remontant le Tage. En effet, Cascais, hormis son joli phare bleu et rouge tel un jouet, n'offre pas grand intérêt pour le visiteur de passage. Sauf, bien sûr, la possibilité de mouiller devant la plage pour économiser le prix de la place de port quand le vent est favorable.
Eh bien, il y a 500 milles à parcourir pour gagner l'île de l'éternel printemps. Soit 5 à 6 jours de mer, d'où l'importance des prévisions météo lesquelles jusqu'à hier encore n'étaient guère excitantes. Heureusement, les deux dépressions qui se succèdent au-dessus de Madère, générant des vents contraires (sud-ouest), vont bientôt laisser la place à un bel anticyclone qui devrait s'établir le week-end prochain. Mais nous n'attendrons pas samedi pour toucher les vents portants. Le Ruzé devrait quitter Cascais après-demain mercredi, muni de nombreuses lignes de pêche pour taquiner le maquereau en attendant la bascule…
La Trinité-sur-Mer - Cascais (via Oeiras-Lisbonne-Portinho da Arrabida) : 1000 milles nautiques
Arrivée sous spi au coucher du soleil à Cascais dans l'estuaire du Tage hier soir, et une nouvelle occasion de boire un coup : on vient de franchir les 1000 milles nautiques depuis le 25 août dernier. On est fiers de notre Ruzé !
Et pour fêter ça, deux petits dessins de notre dessinatrice-navigatrice : une vue de Peniche et un portrait de… (les réponses sont à renvoyer sur le blog).
