Elle est pas belle, ma coryphène ?

Tarrafal (Sao Nicolau) - Mindelo (Sao Vicente) 48 MN

Petite traversée (une quarantaine de mille) mais grosse pêche ! Il paraît que des records internationaux ont été battus entre Sao Nicolau et Santa Luzia (île déserte classée réserve naturelle). En tout cas, c'est au large de Santa Luzia, que Le Ruzé a battu son record question pesket. Au bout de la ligne, une dorade coryphène d'environ 5 kg. C'est qu'il n'est pas peu fier, notre capitaine ! Non seulement c'est un beau poisson aux couleurs chatoyantes (quand il est vivant), mais sa chair est délicieuse. A bord, c'est notre plat préféré. Et là, la bête nous a offert deux bons repas : filets grillés gingembre sauce soja pour le déjeuner ; cuit dans le lait de coco pour le dîner. C'est de bon augure pour les futurs menus de la transat !

 

Couleurs Cap-Vert

Tarrafal -  Ile de Sao Nicolau (Cabo Verde)

Finie la brume de l’harmattan. A Sâo Nicolau, on découvre enfin les couleurs du Cap-Vert. Entre les façades des maisons et les carènes des barques de pêcheurs, les unes et les autres repeintes de frais pour Noël, question palette graphique, Tarrafal nous en met plein la vue. Ok, les cartes postales ont mis un peu de temps à venir, mais à Tarrafal, il n'y avait plus de téléphone début janvier, et encore moins d'Internet… C'est ça aussi, le charme des îles perdues au milieu de l'océan.

J'aime Tarrafal et sa falaise

Palmeira (Ile de Sal) - Tarrafal (Ile de Saô Nicolau) 90 MN

On a terminé 2016 en beauté à Sal, mais il était temps de quitter Palmeira avant d’acheter une deuxième annexe ou de finir nos journées chez Armindha devant un verre de grogue (le rhum local). Après une semaine dans le port et son eau trouble, on avait envie d’un beau mouillage où l’on puisse se baigner et pêcher sans arrière-pensée. On a donc largué les amarres, direction Tarrafal sur l’île de Sâo Nicolau, 90 milles plus au nord.