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Retour (furtif) à Praia da Vitoria

La semaine dernière, l'équipage a pris l'avion pour les Açores, pour Terceira exactement, où il avait laissé Le Ruzé hiverner tranquillement en compagnie de son copain Namasté II.

On serrait un peu les fesses… Avait-il passé l'hiver sans moisir et/ou se remplir de sable ? Quid de l'électronique et des batteries ? Car l'enjeu était de taille : le rendre opérationnel en moins de dix jours avant de le confier aux mains d'un équipage expérimenté pour le retour en Bretagne.

Soulagement en ouvrant l'habitacle, peu de sable à l'intérieur… quelques oreillers piqués d'humidité, mais tout le reste sec et sain, ouf ! En revanche, les batteries sont à plat… Les panneaux solaires semblent ne pas avoir fait leur boulot, à moins que l'hiver açoréen n'ait été particulièrement gris. On rebranche la bête en espérant que tout cela va se recharger… Puis on commence à démailloter les winches, les poulies, et tout ce que l'on avait protégé du sable de la praia qui ici s'insinue partout. Dès demain, on se mettra au (vrai) boulot : au menu, regréer, sortir l'arbre d'hélice pour changer la bague hydrolube (et pour cela il faut d'abord enlever le  safran, chose possible uniquement avec l'aide d'un manitou), refaire l'antifouling, et autres joyeusetés. Mais même en chantier, au cul d'un rond-point, on est heureux de retrouver notre maison après six mois de séparation. 

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