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Oeiras, notre marina préférée à Lisbonne

Puisqu'il nous faut passer plus de temps que prévu à Lisbonne, nous avons décidé après quelques jours à Cascais de retourner à Oeiras, la première marina où nous avions atterri en remontant le Tage. En effet, Cascais, hormis son joli phare bleu et rouge tel un jouet, n'offre pas grand intérêt pour le visiteur de passage. Sauf, bien sûr, la possibilité de mouiller devant la plage pour économiser le prix de la place de port quand le vent est favorable.

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La marina de Cascais, c'est une sorte de grand parking à bateaux façon Les Minimes à La Rochelle qui jouxte une sorte de St-Tropez sans charme ravagé par le tourisme chic où tout est hors de prix. Dans la marina elle-même, les tarifs des services sont prohibitifs. Si vous souhaitez y laver votre linge sale, il vous en coûtera 6,30 euros pour une machine et la même somme pour 40 minutes de séchage… inefficace ! Quant aux shipchandlers regroupés autour du bassin, ils sont bien sûr très chers sans pour autant proposer un choix de matériel nautique intéressant. Et puis, Cascais, c'est un peu "l'usine à transat", on y vit entre bateaux de voyage sans véritable contact avec les Portugais. Heureusement, pour se consoler, il y a un magnifique parc qui domine la mer près du musée.

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Oeiras, c'est tout le contraire, une petite marina exiguë, mais animée et familiale, où les gens viennent avec leurs gamins le week-end courir, faire du vélo, du skate, déjeuner en terrasse ou manger une glace. La plage de la Tour, à cinq minutes à pied, permet de profiter de la mer et du soleil dans un cadre sympa, et celle de l'autre côté de la forteresse d'admirer les surfeurs et les cargos qui quittent le Tage pour des horizons lointains. Le personnel y est super sympa, accueillant, et tous les matins, on vient vous déposer du pain frais sur votre bateau. Du coup, l'équipage ne se réveille plus que lorsqu'il entend le bruit que fait le sac de pain dans le cockpit (pâo !). Enfin, à Oeiras, on n'est qu'à 20 minutes du centre de Lisbonne en train. 

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 La ville d'Oeiras, elle-même, n'est pas dépourvue d'intérêt. Grâce à une belle coulée verte qui part du front de mer, on peut rejoindre ce qui est un peu le joyau du coin, à savoir les jardins à la française d'une des résidences du marquis de Pombal. C'est un peu bien peigné, mais la liaison verte est vraiment réussie avec des orangers, des hibiscus, d'anciennes fontaines pavées d'azulejos mixées avec les réalisations contemporaines (jeux pour les enfants, etc.)

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