Hier, 22 mai, c'était jour férié en Martinique. Depuis 1981, on commémore ce jour-là, non pas la promulgation du décret rédigé par Victor Schoelcher le 27 avril 1848, mais la lutte des esclaves martiniquais pour que ce décret soit effectif dans la colonie. Echaudés par le rétablissement de l'esclavage en 1802 par Napoléon après la première abolition de 1794, les esclaves craignaient que ce fameux décret entériné par la IIe République ne s'applique qu'à la St-Glinglin, vu la farouche opposition des planteurs békés à la nouvelle loi.
Le Ruzé en vadrouille - Page 71
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22 mai : la Martinique commémore l'abolition de l'esclavage
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Balades Nord-Caraïbes : du côté de Case-Pilote
Pour le moment, l'équipage du Ruzé en est réduit à arpenter l'île aux Fleurs… à pied ou en bus, ce qui en Martinique revient pratiquement au même car faute de transports publics dignes de ce nom, on poursuit ou on s'en retourne… à pied ! Ce qui ne facilite pas les déplacements. On pourrait aussi y aller en bateau, mais pour le moment nous avons besoin des commodités du port. Heureusement, nous pourrons bientôt goûter aux charmes de la location de bagnole longue durée. En attendant, retour sur les balades faites en avril dernier avec Dinah dans le Nord-Caraïbes.
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Les accras de Madame Louise
Accro aux accras ? Ne vous prenez plus la tête avec les livres de recette pour vous lancer dans la fabrication des célèbres beignets antillais. Grâces soient rendues à Madame Louise - de Bellefontaine - (chez qui le mousse et sa mère ont passé un sympathique séjour) qui nous a livré le secret de la véritable "marinade" comme on dit ici. Ultra-simple et vraiment délicieux. A vos casseroles !