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Muros - 570 NM (depuis La Trinité)
Premier mouillage du voyage, celui de la Ria de Muros : un choc esthétique pour l’équipage qui découvre le fjord espagnol, sa beauté glaciale à l’aube, heureusement réchauffée ensuite par un soleil sympathique. Bref, on passe de la doudoune au maillot de bain en quelques heures, c’est déconcertant !
538 NM (depuis La Trinité)
Nous nous faisions une joie de saluer l’une des péninsules ultimes du Vieux Continent… ou au moins son phare car c’était en nocturne. Mais là encore, la brume est venue jouer les trouble-fête. Dans la nuit opaque, on ne distinguait même plus l’étrave du Ruzé qui fonçait à 7 nœuds dans le brouillard. Nous avons donc doublé le Cap Finisterre en toute cécité, le 4 septembre à 4h30 du matin. Et là encore, on remercie qui ? Le radar, bien sûr ! Il y a gagné un petit nom, Marcel, car il lui faut le temps du préchauffage… (Non, non, on n’écoute pas Brel du matin au soir).
La Corogne - 468 milles nautiques (depuis La Trinité)
Au départ de la Corogne, soudain, la purée de pois totale… On a donc dû jouer de la corne de brume dans le chenal en serrant les fesses (merci le radar !). La Tour d’Hercule (le phare romain de la Corogne) a daigné émerger quelques secondes de la brume (en compagnie d'un château d'eau !) pour nous faire ses adieux.