Vendredi dernier, 1er juin, marquait le début officiel de la saison cyclonique dans la Caraïbe. La température de l'eau étant relativement froide au large de l'Afrique, elle devrait être moins propice au risque d'ouragan majeur cette année. A Saint-Martin, dix mois après Irma, les traces de la catastrophe sont partout présentes, malgré la reconstruction active.
irma
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Saint-Martin, dix mois après Irma…
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Attention fragile
Pour ceux qui ont vécu les ouragans de plein fouet, St-Barth et St-Martin pour Irma, La Dominique pour Maria, la catastrophe n'est pas terminée, loin de là. Ici, en Martinique, nous avons rencontré plusieurs personnes rescapées d'Irma à St-Martin, qui sont toujours très traumatisées : elles ont vu leur dernière heure arriver alors qu'elles étaient dans des constructions en béton, bâties aux normes anticycloniques… qui se sont écroulées ou envolées ! Quant à La Dominique, située à une quarantaine de kilomètres du nord de La Martinique, d'après les informations qui nous parviennent, sur place, l'île est complètement dévastée et les habitants tentent de faire face en mode survie.
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Après Maria…
Notre gros Ruzé s'en tire sans une égratignure ! Au dehors comme au dedans, rien n'a bougé : si notre voisin au mouillage n'avait pas été là pour témoigner qu'il avait dansé, on n'aurait jamais cru qu'il avait essuyé les vents et la houle d'un ouragan majeur. Bien sûr, il faut rester modeste : même si Le Ruzé était sans doute le bateau le mieux amarré de toute La Martinique, Maria a fait une fleur à l'Ile du même nom en lui épargnant son œillade ravageuse…