La dure vie au mouillage

Tarrafal - Sao Nicolau

Ouais, c'était trop dur, tous les matins après le café, il fallait aller nager dans une eau à 24 degrés pour gratter la coque du Ruzé qui commençait à servir d'hébergement aux bébêtes marines… Et le soir, il fallait bien être polis et accepter les apéros-poulet sur Dremmwel… On comprend que dans ces conditions, il a été difficile de quitter Sao Nicolau, son port assoupi et ses gamins hyperactifs qui se battaient pour garder notre splendide annexe contre un peu de monnaie ou des lunettes de plongée.

Les trois petits cochons

Tarrafal - Sao Nicolau

Non, il ne s'agit pas de l'équipage du Ruzé, transformés en porcins couineurs par la magie noire d'un quelconque dieu africain, mais de charmants animaux croisés à chaque détour des chemins de campagne de Sao Nicolau. Des randonneurs français nous avait parlé d'une balade dans une "vallée luxuriante ou abondait la végétation". Ici, dès qu'on entend parler de verdure, on se met en route avec avidité, pressés de trouver un brin d'herbe ou une retenue d'eau au milieu de la lave désertique. Nous voilà donc partis, Erwan et le mousse, plein d'ardeur sur le thème "Qu'elle était verte ma vallée".

 

Couleurs Cap-Vert

Tarrafal -  Ile de Sao Nicolau (Cabo Verde)

Finie la brume de l’harmattan. A Sâo Nicolau, on découvre enfin les couleurs du Cap-Vert. Entre les façades des maisons et les carènes des barques de pêcheurs, les unes et les autres repeintes de frais pour Noël, question palette graphique, Tarrafal nous en met plein la vue. Ok, les cartes postales ont mis un peu de temps à venir, mais à Tarrafal, il n'y avait plus de téléphone début janvier, et encore moins d'Internet… C'est ça aussi, le charme des îles perdues au milieu de l'océan.