Tarrafal - Sao Nicolau
Ouais, c'était trop dur, tous les matins après le café, il fallait aller nager dans une eau à 24 degrés pour gratter la coque du Ruzé qui commençait à servir d'hébergement aux bébêtes marines… Et le soir, il fallait bien être polis et accepter les apéros-poulet sur Dremmwel… On comprend que dans ces conditions, il a été difficile de quitter Sao Nicolau, son port assoupi et ses gamins hyperactifs qui se battaient pour garder notre splendide annexe contre un peu de monnaie ou des lunettes de plongée.
En fait de gardiennage, ils se contentaient de jouer au foot autour avant d'aller à l'école. De toute façon, personne n'aurait rien volé dans ce bout du monde qui vit au rythme des allers et retours des rares ferries.Le seul ennui, c'est qu'en se précipitant, ils nous arrêtaient dans la vague et vlan ! les occupants du radeau (c'est à dire nous, les plaisanciers en goguette !) se retrouvaient roulés-trempés sur la plage : idéal pour aller faire les courses ou boire un pot ! Le skipper leur doit l'achat de magnifiques T-Shirt made in China afin de ne pas geler devant sa bière (car, oui, le soir, il fait frisquet au Cap-Vert, à peine 20 degrés !). Dommage qu'on n'ait pas pu faire de photos de ces superbes débarquements, mais il aurait fallu du matériel étanche.