Eh oui, elle était longue cette randonnée… six heures de marche environ… Après la descente à flanc de falaise, on commence à pénétrer au coeur de la vallée…
Animaux - Page 18
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Santo Antao : qu'elle était verte ma rando (4e partie)
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Santo Antao : qu'elle était verte ma rando (3e partie)
Le sentier n'en finit pas de grimper au-dessus du cratère, et il fait de plus en plus chaud…
Quand soudain, le vent se lève, souffle en rafales, le sommet n'est pas loin…Et là, sous les branches de pin malmenées par les soufflantes, s'offre une vue splendide de la vallée qui plonge à pic jusqu'à la mer… Les rafales sont si violentes qu'on a parfois du mal à prendre des photos !
Quant au chemin qui nous attend pour rejoindre le fond de la vallée, il nous apparaît disons… vertigineux !
Bon, on ne va pas faire nos mijaurées, alors que les mecs de l'EDF locale nous ont déjà coiffés au poteau !
On est subjugués par la beauté des cultures en terrasse qui s’étagent à flanc de falaise : quel boulot il a fallu pour construire le système d’irrigation ! Comme à Madère, ce sont bien sûr les esclaves qui ont été chargés de ce labeur insensé…
Plus on descend, plus c’est charmant, on traverse des champs d’ignames et de haricots verts…
Et on fait des rencontres…
dont certaines, très affectueuses, ici les toutous qui "gardent" les fermes se montrent vraiment très accueillants !
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Santo Antao : qu'elle était verte ma rando… (2e partie)
Le chauffeur de l’aluguer, Fernando, nous débarque au sommet du cratère et nous donne rendez-vous à 17h de l’autre côté de l’île, au bord de la mer à Ribeira Grande. Pour l’instant, la mer, nous l’avons totalement oubliée. Nous ne pensons qu’à nous remplir avidemment les yeux de toutes les nuances de vert qui s’étalent au creux du cratère, cultivé avec soin par les agriculteurs du cru. Il y a même des vaches ! Chose incroyable dans ce Sahel atlantique !
Si les vaches captivent le mousse (qui a des origines normandes), ce sont les zoziaux qui captivent Erwan et le capitaine qui fouillent la végétation aux jumelles. Les paysans vont finir par nous prendre pour des gros pervers…
Le long du cratère, le paysage fait parfois penser au Luberon…
Parfois, aux Cévennes, avec les ânes, les chèvres et les enclos à cochons où reniflent les porcs poilus…