En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
La saison des pluies – l’hivernage comme on dit aux Antilles – est un peu en avance cette année. C’est donc sous une belle averse que nous avons pris la pétrolettte, Dinah et moi, pour le bourg des Trois-Ilets de l’autre côté de la baie de Fort-de-France. But de la promenade : le circuit de la forêt Vatable qui permet de visiter la mangrove de Genipa sur des caillebottis, l’idéal pour se balader sans (trop) se mouiller les pieds.
Depuis l’arrivée de la transat à Grenade, nous avons eu la joie d’observer des dizaines et des dizaines de pélicans bruns. De Cariacou à Union, de Bequia à Ste-Lucie, ils ont enchanté nos mouillages de leurs plongeons patauds et de leur bouille sympathique. Jusqu’à présent, je n’en avais jamais vu en Martinique, et, après enquête auprès des amis antillais, leurs apparitions sur l’île aux Fleurs étaient plutôt rares. Aujourd’hui, ils sont nombreux dans tous les coins de la baie de Fort-de-France, y compris en ville sur les rives du quartier de Texaco, mais aussi plus au nord sur les pontons des plages du Carbet, de St-Pierre ou du Prêcheur. Après vérification dans le guide ornitho (Les Oiseaux des Antilles, éditions Michel Quintin), effectivement le pélican brun – abondant aux Bahamas et dans les Grandes Antilles - est très rare au sud de Montserrat (près de la Guadeloupe). Pourquoi se sont-ils installés au sud de l'arc antillais depuis quelque temps ? Mystère ! L’enquête ne fait que commencer…
Après le repas de Pâques, Dinah, la mère du mousse, débarquait de l'avion le soir-même pour passer quinze jours de vacances en Martinique. L'occasion d'explorer différents coins de l'île en sa compagnie pour l'équipage, mais toutes les balades ont eu un point commun : l'abondance des bébêtes à pinces, qu'elles soient de mer ou de terre… Avant les reportages photos dans les différents coins de Martinique, quelques images d'un crabe fantôme (ou mal z'oreilles en créole) harcelés par des enfants trépidants sur la plage du Carbet.