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Au retour de Pico, nous avons de nouveau profité du charme de la croisière en ferry - pas de nav, pas de manœuvre, pas besoin de barrer ! - pour admirer Sao Jorge sous un nouveau jour - brumeux - et surtout Graciosa, que nous avions croisée sous la pluie à l'aller. Sans oublier la joie de revoir nos amis les puffins, notre escorte de transat, qui s'ébattent un peu partout dans l'archipel.
Avant de quitter Pico et les copains, on a fait une dernière balade dans la campagne, puis dans les bois et enfin en bord de mer, profitant de la météo exceptionnellement lumineuse de cette mi-août dans les îles.
A Pico, comme dans beaucoup d'autres îles des Açores, les panneaux "Se Vende" (A vendre) fleurissent dans la campagne qui n'est pourtant pas dépeuplée. Il faut dire que les Açoréens préfèrent souvent la villa-pavillon aux anciennes constructions paysannes qui, du coup, ont la cote auprès des étrangers. Pour rêver un peu, nous en avons visité une dans la campagne proche de Calheta do Nesquim, un minuscule port pour lequel nous avons eu un vrai coup de cœur…
