A Pico, comme dans beaucoup d'autres îles des Açores, les panneaux "Se Vende" (A vendre) fleurissent dans la campagne qui n'est pourtant pas dépeuplée. Il faut dire que les Açoréens préfèrent souvent la villa-pavillon aux anciennes constructions paysannes qui, du coup, ont la cote auprès des étrangers. Pour rêver un peu, nous en avons visité une dans la campagne proche de Calheta do Nesquim, un minuscule port pour lequel nous avons eu un vrai coup de cœur…
De la route régionale, la route descend en lacets jusqu'au centre-ville ultra-paisible avec son kiosque à musique, son imperio (chapelle dédiée à l'Esprit Saint présente dans tous les villages açoréens), sa jolie petite église et son café ombragé.
Sur la minuscule cale du port, les baleinières, et une ravissante luncha, entièrement rénovée, l'un des bateaux traditionnels des Açores. Le musée maritime et le chantier naval se trouvent juste à côté.
Et un peu plus loin, les piscines naturelles…
Au printemps prochain, si nous repassons par Pico, nous reviendrons à Calheta, même si bien sûr, notre gros Ruzé ne pourra guère s'y glisser…