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O Tejo

Le Tage, c'est beau comme un album de Madredeus ou un poème de Pessoa… On n'en croit pas ses yeux quand on arrive du large et qu'on ne sait ni où finit le fleuve ni où commence l'océan. Heureusement, la tour et l'enceinte rondes du Forte Bugio rassurent les esprits cartésiens (et les marins dans la brume) : ici débute l'estuaire que l'on peut remonter vers les quais de Lisbonne. 

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Une option que l'équipage du Ruzé a finalement abandonnée pour rester à l'embouchure, à Oeiras, à 15 km de la ville. En effet, après avoir pris le train pour la capitale, nous avons pu constater de visu que les marinas lisboètes étaient peu avenantes, surtout par 35 degrés à l'ombre. Car justement d'ombre il n'y en a point, ce sont des sortes de trous coincés entre la 4 voies et les quais à conteneurs, le tout surplombé par le pont du 25 Avril dont la circulation (train + voiture) "semblable à un essaim d'abeilles" (dixit Le Guide nautique Imray) peut à la longue devenir "passablement irritante" (op.cit.). Bref, chaleur + bruit + pollution  = courage, fuyons ou plutôt restons près des plages et de la nature ! Ce qui n'empêche pas de profiter des charmes de la plus belle capitale d'Europe, un train toutes les 20 minutes et le tour est joué ! Promis, bientôt un petit reportage…

 

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