Peniche - Oeiras (Lisbonne) 55 MN
Ca avait pourtant mal commencé au départ de Peniche : une aube grise, un vent de nordet qui nous plaquait méchamment contre le ponton et une mer clapotante… Sans le secours d'un Britannique fair-play qui nous a aimablement poussés, Le Ruzé serait sans doute parti avec beaucoup plus de retard sur l'horaire prévu pour quitter le port (et arrivé après le coucher du soleil à Lisbonne). Heureusement, quelques heures plus tard, un soleil éclatant a percé la grisaille et c'est bondissant sur une mer joueuse que le bateau a pris la vague, battant tous ses records de vitesse.
Faut dire qu'avec Evelyne, finie la croisière de papy et mamie ! Notre régatière de choc nous règle les voiles au poil de vent près et fait surfer Le Ruzé sur les vagues comme personne ! Résultat : une vitesse de 7-8 noeuds pendant plusieurs heures d'affilée (avec 25 noeuds de vent au portant). Du jamais vu pour notre gros pépère qui s'est transformé en ado énervé ! Il a même battu son record, 10 noeuds le matin, 10,2 noeuds l'après-midi (mais désolés, pas de preuve cette fois, on n'a pas encore réussi à coupler l'appareil photo avec le speedo)
Du coup, le Cabo da Roca s'est dessiné beaucoup plus tôt que prévu dans les haubans, soit pour l'heure du goûter. Un goûter qui s'est révélé cependant un peu sportif avec des rafales à 35 noeuds (70 km/h), il a fallu arriser en vitesse pour embouquer le chenal du Tage sans se faire trop secouer. Mais ce fut une belle navigation avec, cerise sur le bateau, le pont du 25 avril illuminé par les rayons du couchant à l'arrivée !
Commentaires
juste un petit bonjour au passage,
c'est un vrai plaisir de vous lire et de vous accompagner par le biais de ce blog...
je vous embrasse
Salut Laurence,
C'est sympa de lire ton petit bonjour sur les bords du Tage… Ce n'est pas le Gange, mais c'est quand même une sacrée invitation à la méditation ! Promis, bientôt l'équipage se met au yoga… Bises.