Ça conserve !

Oui, oui, on le sait, vous êtes impatients de voir les trombines du nouvel équipage de la transat retour… Mais on attend qu'il soit au complet pour vous en présenter chacun des membres. En attendant, Ambroisine, la première arrivée, n'a pas chômé : avec le skipper, elle a fourni le plus gros de l'effort de guerre, c'est à dire l'avitaillement des troupes, point stratégique s'il en est ! Non seulement il faut courir les centres commerciaux, charger les caddies de provisions dans la voiture, mais ensuite il faut les décharger dans l'annexe, puis de l'annexe dans Le Ruzé… Dix litres de sueur plus tard, on est loin d'avoir terminé l'opération miam-miam : il faut RANGER des mètres cubes de pâtes, riz, semoule, boissons et autres boîtes de conserve… dûment désétiquetées et réétiquetées au marqueur, histoire de ne pas tomber sur une boîte de choucroute à la place d'un dessert Mont-Blanc !

Fin de partie pour le mousse

Le Ruzé est sorti du chantier avec sa belle carène rénovée, sa sonde et ses anodes toutes neuves (sans parler de la vanne des toilettes, si, si, c'est important !)… Il est revenu sagement reprendre sa place au mouillage à Sainte-Anne dans l'attente du nouvel équipage qui va le convoyer jusqu'aux Açores à travers l'Atlantique nord. Eh oui, le mousse quitte le bord pour laisser la place… aux jeunes : Ambroisine, Alice et Tom seront tous là le week-end prochain pour prendre leurs quartiers maritimes sur Le Ruzé. Quand au mousse, il reste en Martinique pour compter les sporophylles et les sucriers (ce sont des oiseaux, pas des maladies honteuses !) jusque début juin. Ensuite, il traversera l'Atlantique pour rejoindre les Açores… mais en avion !

O gecko mio

On en avait un minuscule qui squattait sur le bateau, mais à terre, on a eu la chance d'en voir de plus gros et surtout de beaucoup plus véloces. Le gecko, appelé margouillat aux Antilles, est un animal timide qui ne sort que la nuit… Coup de chance, la lampe de la terrasse notre appart de location - chantier oblige - était mal fixée : dans l'interstice se tapissaient deux geckos qui n'attendaient que la lumière pour chasser qui la fourmi qui le papillon de nuit… Et on ne s'est pas privé de leur éclairer leur pique-nique nocturne.