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C'est LA rando classique, accessible à tous publics, du Parc Naturel Régional de la Martinique. A l'est, sur la côte au vent, la presqu'île de la Caravelle offre un double visage : au nord, celui d'une côte déchiquetée, battue par les vents, qui n'est pas sans évoquer certains coins du littoral breton ; au sud, elle donne sur la baie du Galion, très abritée, protégée des assauts de la houle par c la barrière de corail. C'était bien sûr l'un des refuges préférés des pirates autrefois…
C'est sympa, les tropiques, mais à partir de juillet, le risque cyclonique est élevé pour atteindre son maximum en août-septembre voire octobre. Il était donc temps de se préoccuper de trouver un trou à cyclone pour abriter notre Gros Ruzé pendant cette période risquée. En Martinique, il y a deux abris sûrs et éprouvés, le cul-de-sac du Marin au sud de l'île et la baie de Fort-de-France dans sa partie "mangrovienne" du côté de Port-Cohé. Soulagement depuis ce week-end, nous sommes assurés d'avoir une place au Marin mais nous avons également postulé pour une place à la marina d'Etang Z'abricots dans la baie de Fort-de-France, car elle est plus calme et plus proche des endroits où nous sommes susceptibles de bosser. Située en pleine mangrove, elle abrite nombre de poissons (y compris des langoustes et de jolies murènes), des hérons verts, des sternes, des aigrettes et bien sûr les inévitables crabes. Le Ruzé y sera donc en bonne compagnie…
La saison des pluies – l’hivernage comme on dit aux Antilles – est un peu en avance cette année. C’est donc sous une belle averse que nous avons pris la pétrolettte, Dinah et moi, pour le bourg des Trois-Ilets de l’autre côté de la baie de Fort-de-France. But de la promenade : le circuit de la forêt Vatable qui permet de visiter la mangrove de Genipa sur des caillebottis, l’idéal pour se balader sans (trop) se mouiller les pieds.
