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  • Santo Antao : qu'elle était verte ma rando (5e partie)

    On continue notre descente vers la rivière qui creuse son lit au fond de la vallée, mais si, nous, nous sommes en vacances, les gens du coin, eux, montent et descendent ce raidillon à pied (et pieds nus !) plusieurs fois par jour sous un soleil de plomb. Les femmes, notamment, font pas mal d'allers-retours avec des paniers chargés de linge ou de produits agricoles, parfois de café du coin qu'elles vendent aux touristes…

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     Après les fermes isolées, on aperçoit en contrebas le premier village un peu important le long de la rivière.

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    On y est accueillis par les peintures murales de « la diva aux pieds nus », mais aussi de Bob Marley et de Nelson Mandela, icônes du panthéon afro-contemporain.

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  • Santo Antao : qu'elle était verte ma rando (4e partie)

    Eh oui, elle était longue cette randonnée… six heures de marche environ… Après la descente à flanc de falaise, on commence à pénétrer au coeur de la vallée…

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  • Santo Antao : qu'elle était verte ma rando (3e partie)

    Le sentier n'en finit pas de grimper au-dessus du cratère, et il fait de plus en plus chaud…

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     Quand soudain, le vent se lève, souffle en rafales, le sommet n'est pas loin…

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    Et là, sous  les branches de pin malmenées par les soufflantes, s'offre une vue splendide de la vallée qui plonge à pic jusqu'à la mer… Les rafales sont si violentes qu'on a parfois du mal à prendre des photos !

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    Quant au chemin qui nous attend pour rejoindre le fond de la vallée, il nous apparaît disons… vertigineux !

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    Bon, on ne va pas faire nos mijaurées, alors que les mecs de l'EDF locale nous ont déjà coiffés au poteau !

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    On est subjugués par la beauté des cultures en terrasse qui s’étagent à flanc de falaise : quel boulot il a fallu pour construire le système d’irrigation ! Comme à Madère, ce sont bien sûr les esclaves qui ont été chargés de ce labeur insensé…

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    Plus on descend, plus c’est charmant, on traverse des champs d’ignames et de haricots verts…

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    Et on fait des rencontres…

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    dont certaines, très affectueuses, ici les toutous qui "gardent" les fermes se montrent vraiment très accueillants !

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