Juste avant le départ pour la transat, on avait voulu vous partager les photos de notre dernière rando au Cap-Vert, mais le wifi du port avait décidé de faire grève. On profite donc de notre pause martiniquaise pour rattraper le coup, car Santo Antao, c’est quand même la plus belle (et la plus verte) des îles de l’archipel. Et l'un de nos plus chouettes souvenirs de voyage.
12 janvier, 7h du matin, port de Mindelo. On grimpe dans le ferry qui nous fait traverser les quelques milles qui séparent l’île de Sao Vicente de celle de Sao Antao, en compagnie de nombreux touristes et de quelques locaux. A cette heure, ces derniers font plutôt le trajet inverse et les pick-ups débarquent à Mindelo chargés de bananes, d’avocats et de papayes, car l’essentiel de la production de fruits et légumes des îles « barlavento » est cultivé à Santo Antao.
On débarque à Porto Novo, l'unique port de Santo Antao. La voici donc, l’île verte ! A priori, ce n’est pas évident, partout des cratères rouges, des steppes désertiques qui évoquent davantage l'Arménie que les tropiques.
On a jeté notre dévolu sur l’une des randos les plus classiques qui part du haut du cratère d’un ancien volcan pour redescendre ensuite sur la côte nord-est de l’île (la plus arrosée) par une vallée qui mène jusqu’à la mer. Hop ! On chope l’un des "aluguer" qui attend le touriste sur le port et nous voilà partis pour une ascension tout en virages (mais sur une route entièrement pavée, l'estrada de Corda qui relie Porto Novo à Ribeira Grande).
Une dernière grimpette et on atteint les 900 mètres d’altitude, une dernière église et notre première ferme auréolée de verdure, oui, oui, c’est bien une forêt de pins qui se profile sur la colline. Depuis les Canaries, c’est la toute première fois que l’on voit autant de verdure d’un coup, on est éberlués !
