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Feliz Ano Novo !

Au Cap-Vert, pour le Nouvel An, la tradition veut que les enfants fassent de la musique ou chantent de maison en maison. En échange, ils reçoivent quelques pièces qu’ils pourront convertir en bonbons. Comme on trouvait ça sympa (et qu’on avait envie de boire un coup), on a ramé jusqu’au village pour aller prendre la température de la soirée. Plutôt fraîche en début de soirée (la "vraie" fête avait lieu de l'autre côté de l'île à Santa Maria), elle s'est vite réchauffée grâce à la sono du Barlavento Club et à ses fameuses caïpirinhas.

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1er caïpirinha : On la déguste accompagnée d’une sorte de soupe à la viande et au vermicelle que l’on sert au Cap-Vert le jour de l’an. Original. Les toutous du Cap-Vert, toujours doux et affecteux, se régalent des os que nous leur lançons après absorption du potage, puis s’endorment aux pieds des buveurs en dépit du boucan infernal. Sur la terrasse transformée en piste de danse, un bout de chou de 3 ou 4 ans s’est lancé dans une chorégraphie compliquée, en rythme avec sa maman, l’une des serveuses du Barlavento. Michael Jackson au même âge ne faisait sûrement pas mieux.

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2e caïpirinha : le bar commence à se peupler. On tape la discute avec un couple de plaisanciers français qui eux, reviennent de Boa Vista et ont donc échappé à la houle. Ca commence à ambiancer sérieux, le bout de chou a regagné sa poussette et les adultes prennent la relève sur la piste ou dans la rue. Quelques gamins viennent jouer des percus avec des bouts de bois, mais la sono est tellement forte qu’on ne peut pas vraiment les entendre jouer. Ils prennent leur pièce d’un euro (fortune !) et s’enfuient, tout contents.

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3e caïpirinha : cette fois, tout le monde danse, le capitaine saute partout en invitant les filles comme les garçons à danser, le mousse danse pieds nus sur le trottoir, l’équipier n’est pas en reste… Soudain, un type lance un fumigène rouge pour illuminer la scène et on entend crier : « Tous à l’église pour le feu d’artifice ! » Aussitôt mouvement de foule pour gagner la place de l’église à deux pas de là où il ne se passe… rien ! En voyant le type lancer son fumigène, certains avaient juste imaginé qu’il offrirait un spectacle pyrotechnique d’envergure…

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4e, 5e, 6e… caïpirinha : retour au Barlavento. Il est minuit.  L’ambiance est à la fois survoltée (maximum de BPM), affectueuse (tout le monde s’embrasse pour se souhaiter une bonne année , serveuses et clients, petits et grands, noirs et blancs, îliens et touristes)…et complètement floue. Certains prétendent qu’on a mangé des hamburgers avant de regagner Le Ruzé à la rame, mais le mousse n’en a aucun souvenir. De même pour les lentilles, cuisinées en prévision du 1er janvier, dont il ne reste pas trace le lendemain matin dans la cocotte soigneusement récurée… Il paraît qu’on les a mangées à 3H du matin avec une boîte de saucisses… Bilan de la soirée : une amnésie (celle du mousse), un pied démis (celui du capitaine) et une grosse gueule de bois pour tout le monde, bref, une fête de Nouvel An réussie !

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Commentaires

  • Coucou,
    après 10 jours, vous devez être remis de votre gueule de bois.. où êtes vous désormais ?Trop chouette Cap Vert..
    Bizzzzz,
    Guylène

  • Coucou Guylhène,
    Oui on s'est remis de notre nouvel an, on a quitté Sal pour Sao Nicolau île sans connexion internet ni telephone, puis Sao Vincente. On est à Mindelo, en ville donc depuis 2 jours, je posterai les pages sur Sao Nicolau ce soir ou demain. Gros bisous.

  • Bah, avec tous les apéros sur les bateaux copains, on a pas la récupération facile...

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