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Emportés par la houle

On devait rejoindre les copains de Dremmwel et de Mintaka pour passer ensemble le 31 décembre à Boa Vista, l’île la plus proche de Sal. Mais une vilaine houle de nord-ouest s’est invitée quelques jours avant, rendant le séjour à Boa Vista impossible. Même à Sal, dans le port de Palmeira pourtant bien abrité, elle a fini par entrer nous obligeant à nous réfugier au fond du port.

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Encore une fois, nous remercions Jaï (Jaire Ramos pour l’état-civil) de nous avoir donné un bon coup de patte dans ce moment difficile. Car il y a tellement de bateaux dans le port et les fonds sont si peu sûrs que le coaching par un marin habitué des lieux s’est révélé une aide précieuse pour mouiller au bon endroit.

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Pour le remercier, on l’a invité à boire un verre à bord, et comme il a la tchatche généreuse, on a appris une foule de choses sur la vie des pêcheurs au Cap-Vert en général et sur le fonctionnement de la coopérative de Palmeira en particulier. Chaque île au Cap-Vert touche des subventions d’un pays de l’Union européenne et, en échange, les Capverdiens s’engagent sur des programmes de développement des îles. Mais c’est pas toujours facile de faire de la pédagogie auprès des gens du cru pour leur faire comprendre que la subvention européenne ne leur donne pas forcément droit à un moteur tout neuf pour celui dela barque qui tombe en rade… Jaï, qui s’occupe de la trésorerie de la Maison des Pêcheurs, semble avoir fort à faire pour expliquer le fonctionnement des institutions aux autres membres (250) de la coopérative de pêche (mais qui ne sont pas tous pêcheurs). Merci donc à la houle qui nous aoffert une soirée sympa et intéressante avec le « Pierre-Yves » de Palmeira.

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Quant aux copains de Dremmwel qui, pour des raisons personnelles, n’ont pas pu quitter le mouillage de Boa Vista à temps, ils ont vécu des heures cauchemardesques sur place avant de pouvoir aller se réfugier plus au nord à Sao Nicolau.

 

Commentaires

  • Eh eh, la bas on se la coule pas douce, on aurait pu y plier une bielle !

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