En dépit de sa mosaïque de paisibles prairies, Terceira n'est pas moins volcanique que les autres îles des Açores. Ici, comme dans de nombreux endroits de l'archipel, le cœur battant de la croûte terrestre laisse échapper des vapeurs qui n'ont rien à voir avec celles de l'encens des églises du coin. Faute d'apercevoir le souffle des baleines qui croisent au large, l'équipage du Ruzé s'est donc rabattu sur celui de notre mère La Terre, dont l'haleine, il faut bien le dire, ne sent pas la rose mais l'œuf pourri, caractéristique des gaz soufrés qui la composent.