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  • Hurricane

    NOAA, vous connaissez ? Ce pourrait-être le nom d’un archipel polynésien. Mais sous ce vocable exotique se cache une réalité moins poétique : le site de la National Oceanic and Atmospheric Administration, organisme nord-américain chargé de surveiller les phénomènes météo dangereux. Depuis une quinzaine de jours, l’une de ses déclinaisons, le NHC (National Hurricane Center) – en bref, l’observatoire de surveillance des ouragans – est devenu notre rendez-vous internet quotidien (en serrant les miches et ce sera le cas jusque fin octobre car la saison cyclonique aux Antilles, c'est de juillet à octobre avec un pic en août-septembre!).

    En effet, la température de l’eau de mer est déjà très élevée cette année sur l’Atlantique (28,2 degrés au niveau de l’arc antillais) pour un mois de juin. Normalement, c’est en août-septembre que l’océan s’offre de tels coups de chaud. Il faut savoir que la plupart des cyclones en Atlantique naissent au large du Cap-Vert, se renforcent en traversant l’océan vers les Caraïbes en s’évacuant généralement vers le nord de l’arc antillais (pauvres Haïtiens !)… mais pas toujours. Et, effectivement, les Antilles ont connu leur premier coup de semonce en termes de risque cyclonique il y a une dizaine de jours avec une tempête qui est passée très au sud sur Trinidad  (toute proche du Venezuela, elle est habituellement « exemptée » de risques d’ouragan).

    Depuis dimanche dernier, un système actif (donc susceptible de se transformer en tempête ou en cyclone) se déplace du sud-ouest du Cap-Vert vers l’arc antillais et la Floride. Avec, pour les prévisions à 5 jours, un risque de cyclone de 60%. Mais comme le phénomène se déplace très lentement, il est encore difficile à analyser en termes de trajectoire et d’intensité. On vous tient au courant…

  • Colibri au nid

    C'est pas parce qu'on coule du béton qu'on ne mate pas les zoziaux. Entre deux coups de pelle, on a eu la chance de découvrir sur la plus haute branche d'un yucca, un minuscule ouvrage de maçonnerie vert pâle… bientôt couvé, à la première averse, par un colibri falle vert, visiblement soucieux de protéger ses oeufs de la pluie. A pas de loup, car l'oiseau est méfiant, on a joué les paparazzis, dissimulés derrière les jalousies. Et voilà le résultat ! En attendant bien sûr de pouvoir bientôt surprendre la nichée de colibrios.

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