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Il y a dix ans, Dean…

…dévastait la Martinique, puis la Jamaïque pour terminer sa course folle à plus de 200 km/h dans le Yucatan au Mexique. Pour le mousse et sa copine Manu, c'était le premier cyclone de leur vie (et j'espère bien le dernier en ce qui me concerne). Nous l'avons vécu dans un bungalow face à la mer du côté du Cap Macré, sur la côte au vent de la Martinique, heureusement un peu en hauteur adossé à un morne.

 La bicoque n'étant pas équipé de volets, nous avions passé la nuit à patauger et à écoper l'eau qui ruisselait par les jalousies, inondant le rez-de-chaussée. Heureusement, nous avions une bouteille de gaz, et après la nuit blanche dans le hurlement du vent ébranlant portes et fenêtres, nous avions pu nous remettre de nos émotions avec un bon café quand l'aube s'est levée sur un paysage de désolation. En contrebas du cap, la plage avait totalement disparu, mangée par des vagues géantes. Le jardin jouxtant le bungalow était jonché de troncs d'arbres et de fruits. Plus haut, le toit en tôle d'un restaurant s'était fait la malle… Et bien sûr, ni eau, ni électricité, ni téléphone… Pour rejoindre Fort-de-France à 40 km de là, ce fut toute une aventure, car bien sûr, nous n'avions plus une goutte d'essence dans le réservoir et, de toute façon, les routes étaient impraticables !

Nos bobines au petit matin après l'ouragan

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Le Cap Macré 24h après le passage de Dean

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