La Trinité-sur-Mer/La Restinga (Canaries) 2006 MN
A peine remis de la vision de notre première tortue dans le port de La Restinga, on est allés explorer les environs, aimantés par la vue du volcan (El Pinar ?) qui surplombe les pontons. Prévoyant, Erwan avait emporté masque, palmes et tuba au cas où l’envie le prendrait d’aller explorer les fonds cristallins au pied des falaises.
Dès le début de la balade, on a le souffle coupé par la beauté aride du site. A perte de vue, des champs de lave noire et rouge, qui offrent au regard une variété infinie de sculptures et de bas-reliefs. Entre les roches, des plantes réussissent non sans peine à s’accrocher aux miettes de terre qu’Eole, omniprésent, daigne leur laisser.
Et, sous les falaises noires où la chaleur est telle qu’on pourrait y cuire des œufs, l’eau transparente de l’océan nous tend miraculeusement les bras. Difficile de résister à l’attraction d’une petite baignade dans les piscines naturelles ou de tenter le snorkelling entre les rochers. Par contraste avec le désert rocheux, elle paraît glaciale bien qu’elle avoisine les 20 degrés. Difficile de se croire qu’on est mi-décembre… Il est vrai qu’on est ici au point le plus sud de l’Europe. Et ça, pas besoin de carte pour s’en convaincre, on le réalise pleinement.
Commentaires
Ça donne envie ces baignades en piscines naturelles !
J'espère que vous en avez bien profité.
Mon dernier commentaire était confus... Je descends en avion à la Grande Canarie puis transat ( sans escale, finalement, au Cap Vert) jusqu'à Jacaré (près de Recife au Brésil) et retour... pas en bateau mais en avion. Une transat aller donc. Vive le Pot au Noir et le passage de l'Équateur !
Fin février j'irai probablement à l'Île de Wight à bord de Laureline. Destination déjà cochée sur ton carnet, Morgane !
Des bises à vous deux. Anaïs