Pour des apprentis marins, nous n'avons jamais aussi peu fréquenté le rivage que depuis que nous sommes aux Canaries. La plage, ici, nous tente beaucoup moins que les sommets, même noyés de pluie. Au départ d'Adeje, 300 m d'altitude, nous avons exploré les alentours du Barrenco del Infierno (Ravin de l'Enfer) fermé pour cause de météo. Car ici les lits de rivière à sec se transforment en torrents impétueux dès que les nuages crèvent.
Difficile pourtant de croire que le coin, plus haut dans la montagne, est parfois bien arrosé. Car on chemine au milieu des cactus et autres épineux tout au long du sentier. Jean-Claude et moi sommes si gourmands que, sous prétexte de nous goinfrer de figues de Barbarie, nous nous précipitons sur un fruit de cactus d'un rose appétissant mais au jus amer et aux épines douloureuses qui resteront longtemps fichées dans nos doigts.
Le skipper, lui, ne rêve que d'atteindre les pinèdes en haut de la montagne sous prétexte qu'elles abriteraient des cèpes ! Reconnaissons-le, son obstination à chasser le champignon nous a valu de manger des cèpes et des pieds-bleus à Madère… Mais là, il a fait chou blanc !
En fait, les pins canariens ont longtemps servi à fabriquer les magnifiques balcons de bois des maisons canariennes que nous avons pu admirer, entre autres, à Adeje, à Villaflor et à la Laguna.
Commentaires
La végétation est belle ! On dirait la méditerranée
big bisous
Oui, c'est surtout vrai dans le sud de Tenerife, au nord, c'est plus tropical avec des bananiers, de la canne à sucre, des manguiers, des papayers… Car l'île est coupée en deux par la chaîne de montagne, au nord du Teide, il pleut, au sud c'est le désert… Mais bon, il fait toujours 25 degrés ! Bisous.