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On quitte Vigo, notre dernière escale espagnole, avec quelques regrets, car on a bien aimé ce port sillonné par les allées et venues des cargos, des bateaux de pêche et des ferries qui font la navette entre les rias et les îles Cies. Le canal du nord pour entrer dans la ria nous avait accueillis avec une mer blanche de toute beauté, résultant des courants entre les îles et la côte.
Vigo, le port, ne nous a pas déçus. Certes, la marina est un peu folklo avec ces sanitaires de centre aéré (puisque ce sont de ceux de l’école de voile, donc grand vestiaire et aucune intimité), mais cela n’entame pas le plaisir de vivre au rythme d’une ville bien vivante sous ses façades de granit.A l’heure des tapas, devant un verre de ribeiro, en picorant du poulpe ou des pimientos de padron, on reste ébahis par l’énergie inépuisable des groupes de gamins qui jouent, galopent ou patinent dans les rues pentues de la vieille ville, sous l’œil à peine concernés des pa
rents qui laissent tout ce petit monde s’organiser entre eux… Si on a aimés Gijon, on s’est senti bien à Vigo. Salut l’Espagne, on continue notre descente vers le cousin portugais.
