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Volver a Gijon

290 milles nautiques (depuis La Trinité)

 

Pour la 3e fois de sa vie maritime en notre compagnie, Le Ruzé a fait escale à Gijon. La première, en 2013, fut totalement involontaire : on visait La Corogne et on s’était repliés à Gijon à cause – et finalement grâce - un méchant coup de vent. L’équipage est tombé immédiatement sous le charme un peu décalé de ce port asturien, autrefois baleinier, puis industriel.

 

 

Dom Pelayo au cidre.JPGOn y boit du cidre à gogo – comme dans toutes les Asturies, seule région d’Espagne à en produire. Et la ville a même élevé un monument post-moderne à cette innocente boisson qui ne titre pas à plus de5 degrés. Nous on trouve qu’il donne un peu mal au ventre, mais bon… A l’occasion du 25e Festival du Cidre naturel, les humoristes locaux ont relooké la statue de Dom Pelayo, la figure historique de la région. Pour les passionnés d’histoire, sachez que ce roi asturien a mené avant la lettre la première Reconquista, se lançant dans des combats contre les Arabes qui occupaient alors une bonne partie du nord de l’Espagne. C’était… en 722 !

Tour de cidre.JPG

Mais Gijon, c’est avant tout trois bars-restos mythiques qui animent les quais du port de jour comme de nuit : Planeta, Las Ballenas et Mercante. On y boit un verre (enfin, souvent plusieurs !) dans une ambiance bruyante et bon enfant, mêlant enfants en poussette, jeunes plus ou moins branchés, vieux Gijonais en polos rayés et plaisanciers de passage.

Bar Gijon 2.JPG

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Juste derrière le port, l’ancien quartier des pêcheurs de thon et de baleines, Cimavilla, mrite qu’on se perde au hasard de ses rues et ses placettes, désertes l’après-midi à l’heure du déjeuner ou de la sieste, avant le réveil nocturne. La presqu’île de Cimavilla est cernée par deux grandes plages où il fait bon se dorer la pilule, à défaut de s’y baigner car la température de l’eau n’a rien à envier à celle de la Bretagne de l’autre côté du Golfe de Gascogne.cimavilla  4.JPG

cimavilla 2.JPG Gijon vieille ville.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

Vieira do mar.JPGGijon, c’est aussi aujourd’hui une ville tournée vers la culture avec de nombreuses manifestations, dont le Festival du Polar qui a lieu en juillet. Lors de notre passage, les œuvres du grand photographe brésilien Sebastiao Salgado s’épanouissaient en plein air sur le malecon longeant la playa de San Lorenzo. Grâce à lui, on a un petit souvenir des baleines croisées pendant la traversée.

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